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L’AU DELÀ ET LES FORCES INCONNUES

des lectures mal choisies, mal digérées, parfois ; en d’autres cas, ce sont des affaiblis ou des malades, à vie intérieure très prépondérante, en proie à des hallucinations ou à des illusions des sens, ou enclins à des interprétations délirantes d’impressions et perceptions réelles. On n’est mystique de nature que par une mentalité spéciale, pathologique ; mais l’éducation peut faire un mystique de tout esprit qui n’est pas assez fortement trempé pour refuser toute formule imposée d’autorité.

— Étant à la fois écrivain et médecin, vous réunissez les conditions les plus complexes pour nous donner une bonne psycho-physiologie du mystique.

— Vous êtes trop aimable. J’ai essayé de donner la psycho-physiologie du mysticisme (voir « Dégénérescence », tome 1er.) C’est un peu long et très aride, je crains. Mais j’y ai dit honnêtement et sincèrement tout ce que je crois la vérité à ce sujet.

— L’attachement à ces études est-il un signe de décadence ou de progrès intellectuel ?