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L’AU DELÀ ET LES FORCES INCONNUES

ter du vin à Sens ; en revenant la nuit, il passa par un bois, où il rencontra le diable qui prit par la bride son cheval et le conduisit dans une carrière où il y avait des gens qui faisaient le sabbat — Tu sais le sabbat… On fit danser mon grand-père, puis ses compagnons se mirent à boire et le diable lui-même lui offrit du vin dans un gobelet. Lui se signa. Alors tout disparut et il resta tout seul le gobelet à la main. Ce gobelet, notre grand’mère l’avait conservé et il ne fallait pas plaisanter avec ça. On le montre en famille. Au fond, mon grand-père était saoul et il avait fait un conte pour s’excuser. — Moi, j’ai voulu évoquer une fois ma femme qui venait de mourir, La nuit, j’étais saoul, donc dans de bonnes dispositions pour voir. J’ai fait tous mes efforts. — Bien, je n’ai rien vu, je n’ai rien senti. Tout ça des blagues.