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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

réservée quelques jours plus tard. Un de mes camarades, qui avait une céleste fiancée, reçut de celle-ci un apport de fleurs accompagnées d’une poésie fort tendre, toute cliquetante d’étoiles et parfumée de roses de Tau delà. On voulut bien me demander ce que je pensais de cette poésie. Je déclarai qu’elle me paraissait fort belle et tout à fait digne de ses origines éthérées, et j’engageai mes amis les théosophes à la publier dans leur Revue. Ils la publièrent. Huit jours après, le directeur de la Revue reçut une réclamation d’Armand Silvestre ; le poème de la céleste fiancée était de lui !

» Qu’est-ce que cela prouve ? direz-vous peut-être. Hélas ! rien. Qu’il y a de mauvais plaisants partout ? Il n’est pas besoin de raconter ces petites histoires pour qu’on en soit convaincu.

» Quant à moi, je suis toujours persuadé que la science officielle est encore très jeune et qu’elle ne connaît pas la millième partie de ce que nos descendants connaîtront un jour, de ce que l’on connaît peut-être déjà sur des planètes plus mûres, en des régions plus rapprochées de la