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L’AU DELÀ ET LES FORCES INCONNUES

tat civil complet de mon père, des souvenirs et détails entièrement personnels à nous deux, des descriptions de lieux où nous avons vécu. Et ce qui précisément constitue le prix de ces expériences, d’ailleurs très répandues, c’est que je m’étais efforcé de ne penser à rien de particulier ou de circonstancié, de façon à laisser à l’esprit communiquant son libre choix, et surtout à n’influer en rien sur les réponses. Ne pensant rien de précis, je ne pouvais rien transmettre.

Cette possibilité d’une transmission de la pensée ayant toujours été d’ailleurs ma préoccupation, j’ai refait, et je dois dire avec assez de succès, l’expérience instituée par Crookes. Nous avons au hasard ouvert un livre, mis la main sur une page sans avoir lu ce qu’elle contenait, et à la fin de l’expérience, la main ôtée nous avons pu constater que tous les mots cachés par elle, et que par conséquent nous ignorions, figuraient dans la lecture faite par l’invisible.

À propos de l’invisible, voici une observation assez curieuse. Madame X… me fit un jour voir une photographie de son père, faite au lit de