vie posthume, une communication possible des morts avec nous, et la réalité de l’au delà. Peut-être arriverait-on à expliquer les prodiges, auxquels M. Hepp assista, par la puissance mystérieuse de l’inconscient en lui et en des médiums qu’il observa : ainsi, nous croyons maintenant et par suite de minutieuses expériences, qu’il n’est pas nécessaire de penser à une idée ou à une personne pour que le médium exprime cette idée ou décrive cette personne. Le fond de notre mémoire et même ce que nous croyons avoir oublié peuvent être évoqués ou pénétrés par l’âme seconde des clairvoyants. Mais si l’on ne connaît pas ce que j’appellerai les manœuvres et les ruses de l’inconscient en nous et autour de nous, l’hypothèse d’un esprit extérieur, l’âme d’un mort par exemple, semble assez légitime. — D’ailleurs celui qui, dans un sens ou dans l’autre voudrait dès aujourd’hui, en l’état actuel de nos connaissances trancher la question définitivement, manquerait certes de prudence.