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L’AU DELÀ ET LES FORCES INCONNUES

bleus, l’air doux, calme et plutôt timide ; elle est très religieuse, vous comble de rubans bleus et de croix et craint beaucoup le diable.

Je fus conduit dans une grande salle aux murs nus, dans laquelle se trouvaient réunies quelques personnes, parmi lesquelles sa femme et un professeur de physique du lycée ; en tout une dizaine d’assistants. Au milieu de la pièce se trouvait une énorme table en chêne, pesant plus de cent kilos, sur laquelle étaient placés du papier, un crayon, un petit harmonica, une sonnette et une lampe allumée.

Tout à coup un bruyant craquement se fit dans la table.

— Esprit es-tu là ? demanda-t-on.

Personne ne touchait la table autour de laquelle, sur sa recommandation, nous formions la chaîne, nous tenant par la main.

Un coup violent retentit.

La jeune nièce appuya ses deux petites mains contre le bord de la table et nous pria de l’imiter. Et cette table, d’un poids énorme, s’éleva si bien au-dessus de nos têtes, que nous fûmes