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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

teur. De plus, je lui exposai l’hypothèse qui expliquerait la découverte du tombeau familial tout simplement par de flair si connu des chiens et qui leur permet de retrouver dans les chemins les traces de leurs maîtres et les places où ils ont pu s’arrêter. Le poète de Calendau vient d’en adresser les détails suivants complémentaires qui classent définitivement Pan-Perdu parmi les animaux que leurs dons exceptionnels et le génie de leurs maîtres ont rendu célèbres.


« Maillane, 25 février 1902.


» Mon cher confrère, puisque Pan-perdu vous intéresse, je vous envoie quelques notes complémentaires, relatives à ses faits et gestes. » Au sujet du flair merveilleux qui fit deviner à ce chien notre tombe de famille, on vous a fait observer qu’il avait dû, grâce à son instinct, retrouver le chemin que madame Mistral ou moi avions pu prendre précédemment. Mais l’objection n’est pas fondée, attendu que moi ni ma femme n’étions pas depuis un an venus au cimetière.