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NOTE DE L’ÉDITEUR



L y a six ans déjà, la presse signalait avec regret la mort d’un prêtre éminent, écrivain modeste autant que savant remarquable, dont les recherches et les travaux historiques, longtemps ignorés du public, ont souvent fait l’étonnement et l’admiration des Bibliophiles et des Antiquaires du pays, et même de l’étranger.

Intelligence d’élite, servie par une mémoire prodigieuse, travailleur infatigable et énergique, aussi attaché à sa nationalité que dévoué à son ministère, l’abbé Bois avait, dès son début dans la vie, fait, en quelque sorte, deux parts de son existence. Consacrant la première, la plus large, aux devoirs absorbants du sacerdoce et aux œuvres de charité vers lesquelles l’entraînait sa nature généreuse, il avait voué la seconde à l’étude de la théologie, des sciences et de l’histoire, particulièrement