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velle au marquis de Denonville, gouverneur-général de la colonie.[1]

En 1705, il était capitaine d’une compagnie de la marine. D’Iberville le laissa, en 1695, gouverneur du fort Bourbon, à la Baie d’Hudson, avec son frère, le brave de Navigny, pour lieutenant. (Voir Charlevoix, Histoire de la Nouvelle-France, tome II, p. 149, édition in-4o) Deux ans après, ils furent forcés de remettre ce fort presque démantelé aux Anglais, qui, contrairement aux articles de la capitulation stipulée, les firent prisonniers et les envoyèrent en Angleterre, de la Forest, Lemoyne, d’Iberville et leur troupe, où ils furent retenus pendant quatre mois. De retour au Canada, en 1700, M. de la Forest continua d’y servir le roi. (Ibid. tome ii p. 165.) Il fut subséquemment un des gouverneurs de Catarakouï, et partout il servit les intérêts et la cause de son souverain en brave et en héros.

Le 7 décembre, 1705, l’île et le comté de Saint-Laurent d’Orléans, furent vendus à la poursuite du dit François Berthelot, qui en reprit possession, conformément aux conditions de la vente qu’il avait faite à la dame de la Forest, le 25 février, 1702. Mais il ne voulut pas la conserver, les frais d’administration en absorbant tous les

  1. Lettre de Mgr  de Saint-Valier : Estât présent de l’Église de la Nouvelle-France, p. 93, édition de Québec.