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vert, de la compagnie de Jésus, demandèrent à l’intendant M. Bochard de Champigny, un autre terrain plus spacieux, mieux complanté en bois de haute futaie.

Pauvre nation huronne ! elle a édifié les bons et paisibles Français de l’île d’Orléans, puis elle se trouve encore dispersée, assimilée à d’autres nations barbares qu’elle a encouragé à embrasser le christianisme ! Pour être déchue comme nation, elle a été bien glorifiée car plusieurs de ses enfants ont été élevés aux fonctions de l’apostolat auprès des immenses tribus de la forêt et leurs principes et leurs exemples ont conduit à la vraie Foi des milliers de barbares.


XIV

Remarques


Sur les productions de l’Île en général.


Dans l’île d’Orléans, comme généralement dans toutes les autres parties du Bas-Canada, le cultivateur ne garde d’animaux qu’autant qu’il lui en faut strictement pour l’exploitation de la ferme. En 1827, il s’y trouvait 1,044 chevaux, 1,690 bœufs, 2,098 vaches, 6,905 moutons, et près de 5,000 cochons. C’est dans la paroisse de Sainte-