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port, il fut dit que oui, mais qu’il fallait que ce fussent les familles les plus choisies et qu’il fallait se résoudre de faire la dépense de 500 écus par an pour ce sujet.

« 1651, mars. — Les Hurons quittent Beauport pour l’isle d’Orléans. »

Nous lisons encore au Journal des Supérieurs de la maison des Jésuites que nous sommes heureux de pouvoir consulter sur ce point :

« 1651, 19 mars. — Contrat avec Demoiselle de Grand-Maison, pour les terres en faveur des Hurons qui vont habiter l’isle d’Orléans. »

Et plus bas :

« 1651, 29 mars. — Le Père Chaumonot va demeurer à l’isle d’Orléans. »

« Même année, 18 avril. — Partage des terres de demoiselle de Grand-Maison… Les parts sont de trente à quarante perches, sur un demi arpent… Tout le monde est content… On commence à semer… »

Nous avons vu comment M. de la Forest avait laissé le pays. Or, le 1er mars, 1652, madame Éléonore de Grand-Maison représenta par requête au gouverneur Jean de Lauzon, que son mari (François de la Forest), lui avait abandonné tout ce qu’il possédait en cette colonie, laissant ses affaires dans un état d’incertitude, etc. Sur les observations de la dite dame, le gouverneur décida que son