Page:Bois - L'Île d'Orléans, 1895.djvu/102

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ce que le nombre des prêtres ait augmenté. On a plus tard modifié cet arrangement, auquel cependant il a fallu revenir quelquefois en différents temps.

Derrière la pointe Saint-Laurent, presque vis-à-vis l’église de Saint-Pierre, mais du côté sud, se trouve le havre appelé Trou Saint-Patrice que nous avons déjà mentionné dans ces notes. Nous reproduisons ici le témoignage que nous en donne feu le lieutenant-colonel Bouchette, arpenteur général, en sa Topographie du Canada, p. 500, édition de 1815.

« C’est une crique sûre et bien abritée, où les vaisseaux destinés aux pays étrangers, viennent ordinairement jeter l’ancre, en attendant leurs instructions définitives pour faire voile. »

Au Trou Saint-Patrice se trouve une grotte remarquable, que les curieux ne manquent pas de visiter lorsqu’ils passent en cet endroit. Elle a perdu cependant beaucoup de ses charmes et de son prestige depuis une trentaine d’années. Quoiqu’il en soit, grotte ou trou, n’aurait-elle pas dans l’origine, donné son nom au bassin ?…

Les rochers dont l’Île est environnée sont, pour la plupart, d’argile schisteuse, mêlée de ce que les minéralogistes allemands appellent Wake, mais au trou Saint-Patrice le caractère des couches se dessine mieux. Elles sont géné-