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tenant Saint-Laurent, sont ainsi fixées, au livre des inscriptions légales des paroisses. D’après le règlement du 20 septembre, 1721, confirmé par un arrêt du Conseil d’État, du 3 mars, 1722, l’étendue de la paroisse de Saint-Paul, située en la dite île et comté de Saint-Laurent, sera de deux lieues et quart, à prendre, du côté d’en bas, depuis la rivière Maheu en remontant sur le bord du chenal du sud, jusqu’à et compris l’habitation de Pierre Gosselin, ensemble des profondeurs renfermées dans ces bornes jusqu’au milieu de la dite île.

On dit quelque part que les premières concessions de terres en cette localité ne remontaient pas au-delà de 1698. On aurait mieux fait de dire qu’au moins on ne trouvait pas de titres plus anciens. Le temps a fait son œuvre, voilà tout ; car les faits démentent cette assertion. En effet, il y avait une église à Saint-Laurent en 1684. Monseigneur de Saint-Valier, qui écrivait en 1687, nous dit, dans sa lettre : (Estat présent de l’Église du Canada, p. 21),[1] que le même prêtre desservait Saint-Jean, Saint-Paul et Saint-Pierre, et que le curé de la paroisse de Sainte-Famille desservait Saint-François ; puis, il ajoute qu’il en sera encore ainsi pendant plusieurs années, jusqu’à

  1. Chez Augustin Côté et Cie., Québec.