Pluriel : ceux, m. ceux-ci, m. ceux-là, m. celles, f. celles-ci, f. celles-là, f.
Ces trois pronoms indicatifs appartiennent à la troisième personne. Exemples : L’égoïste est celui qui rapporte tout à lui-même. Les braves gens sont ceux qui soulagent leurs semblables. La véritable mère est celle qui s’occupe sans cesse du bonheur de ses enfants. Les femmes les plus heureuses sont celles qui remplissent les devoirs de leur état. Celui-ci est riche, ceux-ci sont pauvres ; celle-ci est économe, celles-là sont prodigues.
Observation. Les Pronoms je, tu, il, soi, qui, lequel, celui, celui-ci, celui-là, représentent souvent des substances inanimées. En effet, on peut faire parler ainsi un arbre, par exemple : j’étends mes rameaux. On peut dire à un arbre : tu promets des fruits. On peut dire d’un arbre : il sert de retraite aux hôtes du bocage. On peut dire d’un remède : peut-être est-il bon en soi. Si je parle d’un proverbe, je peux dire : le proverbe qui est le plus ancien. D’une maxime, je peux dire : la maxime qui est la plus répandue. Si je parle du vice, je dirai : le vice, lequel fait horreur, comme je dirai, en parlant de la vertu : la vertu si aimable, laquelle fait le bonheur des hommes. Si je parle d’un jardin, je dirai : celui que je cultive ; d’une rose : celle que je donnerai à ma fille et dont j’ornerai son front modeste. En parlant des richesses
pronoms celui et celle, sont invariables ; il faut les rejeter quand celui ou celle est suivi du pronom relatif qui. Celui-ci est pour celui qui est ici ; celui-là, pour celui qui est là.
