mes (pluriel). Vertu (singulier) vertus (pluriel). Armée (singulier) ; armées (pluriel), etc. etc.
Les substantifs propres et les substantifs indéterminés n’ont pas de pluriel ; il faut en excepter quelqu’un qui, étant composé de deux mots quelque et un, fait au pluriel quelques-uns, m. quelques-unes, f.
À l’égard de qui, voyez la règle 131.
L’Article est un petit mot dont l’unique fonction est de déterminer le sens plus ou moins étendu sous lequel on veut présenter les substantifs devant lesquels on le place [c].
On distingue deux sortes d’Articles : l’article défini et l’article indéfini.
L’Article défini est celui qui donne à l’idée que présente un substantif commun toute l’étendue dont elle est susceptible. Cet article est le, qui fait au féminin la. Pluriel : les, m. f. Les rois (m. pl.) les vertus (f. pl.) Si je dis, par exemple : L’homme (le homme ) est condamné à souffrir ; je donne la plus grande étendue à la signification du mot homme. Si je dis : La vertu a des charmes auxquels on ne peut résister ; je présente l’idée de vertu sans aucune restriction. On emploie encore l’article défini quand on veut déterminer l’idée que présente un substantif. Ex. : L’homme qui cultive en paix les beaux-arts, n’a rien à en-
