’homme, en naissant, est affecté de diverses sensations que produisent en lui les impressions plus ou moins vives qui naissent de la présence des objets extérieurs. En effet, l’homme est capable de voir, d’entendre de goûter, de sentir ; puis, en conséquence des sensations diverses qu’il éprouve, il compare, il juge, il fait des réflexions. On met sous les yeux d’un enfant une table ronde ; il examine, et voit quelle forme a cette table. Bientôt après, on lui sert un gâteau ; il se rappelle alors, par la réflexion, la forme de la table qu’il a vue auparavant, et, comparant dans son esprit les deux formes, qui sont pareilles, il juge que l’une est semblable à l’autre. Mais il ne suffit pas de connaître ce qui affecte nos sens, de tirer des conséquences et des inductions des différentes
