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fité des Patois lilbres des nations qui en auraient entrepris la traduction du dictionnaire du Patoiglob en leur écriture. Et il est certain que le temps, la Raison feront le reste, comme toujours.

Qu’on le veuille ou non, le progrès sera suivi de l’une ou de l’autre partie de l’émisphère.

Mais si le Progrès guide la civilisation la civilisation guide aussi le progrès vers ses besoins de bien-être et d’amour pour la famille et la propriété du sol duquel par son travail sort sa

Enfin le Progrès sous l’égide de la science s’appuie sur les remueurs d’idée, car Victor Hugo nous a dit avec vérité : L’idée c’est tout.

Car après études, c’est elle qui forme les trésors des bibliothèques et des musées des Arts et Métiers comme de tous autres.

La pensée d’une langue universelle n’est pas nouvelle, puisqu’elle date de 1550. C’est un besoin pour ne pas dire une urgence du XXe siècle de notre ère. Et comme au temps de Fou-Hi, en Chine, 3568 ans avant la venue du Christ, ce besoin existe il faut y satisfaire.

Il est facilité par les rapides communications électriques, à vapeur, à air, pétrole, gaz et autres dont la légèreté des moteurs répandront l’usage des voyages aériens par l’aviation ou aérostats à hélices, sans le secours de ballons à gaz, et particulièrement utiles pour l’Océanie et autres détroits.

N’oublions pas les avantages des quatre éléments, lesquels, par le progrès, joueront un grand rôle civilisateur, et particulièrement les chutes et les rapides inutilisés, nommés la houille blanche, enfin les vents