universel est nécessaire.
Mais pourquoi plutôt un patois imparfait et raccourci, qu’une jolie langue perfectionnée dans toute la beauté des principes académiques, scientifiques, littéraires, etc ?
Parceque les peuplades de la Russie, de l’Asie, de l’Afrique et de l’Océanie sont les premiers qu’il faut favoriser, pour les développer au bien être à la morale, à l’agriculture, au commerce et au progrès civilisateur.
Le Père Benjamin Bohin de l’Orne ayant beaucoup voyagé en Afrique jusqu’à Biskra Tougourtt, Tunis, Carthage ; en Europe et en Russie à Cronstad aux fêtes de l’Amiral Gervais et poursuivi jusqu’à Nijni-Nowgorod, et est rentré en France par Constantinople, est allé en 1881 au centenaire de l’Amérique qu’il parcourue depuis Yorktown, jusqu’à Québec (Canada).
Il visita en 1893 l’exposition de Chicago, et suivit son voyage jusqu’à San-Fransisco, où il fêtait le 14 Juillet avec la colonie française et de là par les îles Hawaï, où il visita Honolulu, arriva à Yokohama, au Japon, après vingt-deux jours de mer ; c’est pendant ce trajet qu’il commença la grande tâche du patois glob qu’il a résolument suivie.
Il continua vers Pékin jusqu’aux grandes murailles, revint vers le Tonkin où il séjourna trois mois comme propriétaire à Haïphong, visita Hanoï, Saïgon, Batavia, visita aussi nos colonies et Chandernagor, Calcutta l’Hymalaya, Delhy, Lahore, Bombay, Aden, Obock, l’Égypte jusqu’à Louqsor et vit la Palestine, Jérusalem, Athènes, Pompeï, Herculanum.
C’est donc par expérience, savoir combien on souffre de ne pouvoir parler ni lire