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Résumé

1° Il faut irrévocablement décider que l’alphabet sera en lettres latines et que toutes garderont leur prononciation latine et qu’il ne sera composé que de vingt lettres, sans k, q, x, y, z ; qu’il n’y aura ni majuscules ni accents ; et bien croire que le Patoiglob n’est pas destiné à la littérature, mais bien à l’usage du commerce, du télégraphe et des voyageurs universels, marins, soldats et colons.

2° Dans chaque nation civilisée, où l’on se sert de lettres latines, on pourra créer un patois libre avec la même alphabet, en plaçant le mot rectifié en face de celui du Patoiglob, comme pour la traduction des langues orientales, et toujours en un petit format de poche.

Ces petits dictionnaires de poche, avec traduction de chaque idiome, en quelques milles mots seulement , permettront de mieux comprendre par la lecture, et on pourra s’écrire, plus ou moins bien, puisque chaque mot sera lisible en lettres latines et en écriture de chaque idiome tradui.

3° Il faut au plutôt créer entre les grandes nations des rapports amicaux et prendre date pour une réunion, après information auprès des ambassades accréditées, en France et autres ; mais il faudrait que dans chaque nation adhérente, on s’engage, par écrit, à observer la volonté du comité, afin qu’elle soit très fidèlement suivie pour ne se servir que de l’alphabet de vingt lettres sans k, q, x, y, z et de leurs prononciations latine.