pour la douceur du langage et bien autre chose.
Mais il nous faut bien accepter la prononciation du Parisien, du Normand, de l’Auvergnat, du Gascon et de tous autres provinciaux et étrangers, de toutes races et de toutes couleurs.
Dans la prononciation, il ne faut pas chercher à trop raffiner. Il faut accepter ce dire vulgaire de François qui va (une fouas) quérir du (bouée).
L’entreprise est sérieuse, mais il faut bien comprendre que le Patoiglob sera modifié, perfectionné, transformé, par l’usage et le temps qui perfectionne tout.
Je crois qu’il doit être, d’abord, présenté ici que sous une forme primitive, comme une ébauche qui a pour but de simplifier l’étude de l’écolier, qu’il soit un enfant du désert ou d’une ville d’Europe.
Enfin que sans toucher en rien à sa langue maternelle, il puisse facilement apprendre à prononcer, tant bien que mal, les mots tel qu’ils sont écrits au dictionnaire du Patoiglob.
Ce dictionnaire doit être la loi à suivre rigoureusement pour chaque idiome, lequel dans chaque nation, doit être traduit, suivant chaque mot, en lettres latines et toujours sans k, q, x, y, z.
Par exemple, le mot chapeau qui est inscrit at, l’Anglais écrira hat at en regard du mot at ; l’Espagnol, sombrero at, et l’Italien, cappela at, comme dans tous les dictionnaires étrangers.
Comme il n’est besoin que de quelques milles mots pour se comprendre, la traduction en sera bientôt faite.
Les Anglais, Allemands, Norvégiens, Es-