manche d’un outil dont on se sert souvent.
J’ai même poussé la hardiesse de la réforme jusqu’à supprimer les lettres k, q, x, y, z, en remplaçant leurs usages comme l’étymologie le dira ci-après, imitant un peu, en cela, le principe de la sténographie par ses suppressions.
Afin que l’imprimerie et l’écolier soient facilités, j’ai supprimé également les majuscules, les accents, etc. ; nous avons même poussé l’arbitraire dans le seul intérêt des écoliers Orientaux, Africains et autres, jusqu’à supprimer le genre fémimin, etc.
Les académiciens diront que c’est du barbarisme et les écoliers répondront tant mieux, surtout l’écolier Africain ou Asiatique, dont les parents ne connaissent que l’écriture de leurs ancêtres, laquelle est d’une telle difficulté, qu’en Chine, il y a, dit-on, des étudiants de tout âge et même de plus de cinquante ans.
Donc le point de départ est la décision des lettres de l’alphabet nouveau réduit à vingt lettres, y compris les voyelles a, e, i, o, u, et supprimant les k, q, x, y, z et les majuscules, etc.
L’alphabet russe est aujourd’hui réduit à 33 lettres et à 33 majuscules, mais cela n’est pas à comparer au griffonnage oriental et chinois, qui formes des mots, des phrases et des sons différents.
Souvenons-nous, que l’oraison dominicale a été imprimée, à Paris, à l’Imprimerie Nationale, en cent cinquante langues et écritures différentes.
Nos seules vingt lettres, il est vrai, réclament dans la composition des mots une certaine tolérance dans la prononciation,