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ment, dans la grande œuvre, la route qui nous y attendait.

Quand une âme s’échappe du sein de Dieu et vient, pour quelques jours, animer ici bas un peu d’argile, elle porte en elle le germe fécond de la parole divine ; forte et puissante cette voix fait tressaillir l’âme du poète ; c’est en vain qu’elle chercherait à lutter contre sa destinée ; il faut que lui aussi, le poète, comme nous tous, accomplisse la volonté de Dieu et qu’il dise, comme autrefois le chevalier en déployant son gonfalon où brillait la sainte croix : Dieu le veut ! Dieu le veut !


Ne perdez jamais courage : songez que chaque fois que vous vous relevez d’une chute, vous