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Il est deux puissances en nous, celles des passions et de la raison : la sagesse consiste à faire fléchir la volonté des premières devant celle de la seconde.


L’économie nous apprend à n’accorder aux exigences de nos besoins et de nos désirs que la juste part qui convient à leur importance ; c’est une mère prudente qui n’a point d’enfans gâtés.


Nous souffririons avec moins de peine, en mourant, la rupture des liens qui nous attachent encore à la terre, si nous avions plus de résignation, lorsque, durant notre vie, un d’eux vient à se briser.