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déjà il les porte vers des régions nouvelles. Et c’est alors que, forte et consolante, la foi se fait entendre à lui ; c’est alors que descendent dans son cœur ces grandes espérances, filles sublimes du ciel, que le temps ni les infortunes ne sauraient affaiblir, et qui seules désormais peuvent combler le vide qu’a laissé dans son cœur la disparition de ses rêves à jamais détruits.

Malheur donc, oui, malheur à l’homme qui n’élève point alors ses regards vers le ciel, car son espérance est comme la colombe de l’arche planant au-dessus de l’abyme sans savoir où se reposer.

À cette voix si rassurante qui dit à l’homme : « Crois et espère, » vient s’unir encore celle