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à travers lesquelles l’or du temple ne projette plus qu’un pâle éclat qui nous décèle enfin sa fausseté.

Et alors, désenchantés et pleins de regrets, nous voudrions retourner sur nos pas et regagner cette distance d’où nos regards, autrefois, se perdant dans un lointain et souriant avenir, y puisaient l’espérance et le bonheur ; surpris et sans espoir, nous nous écrions, comme celui que la ruse et l’imprudence ont fait tomber dans un piège : Malheur à moi ! ce chemin est celui de ma perdition !

Mais il n’est plus alors de voix de consolation qui réponde aux gémissements de nos plaintes : désormais un mur d’airain s’est à