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INTRODUCTION. LXVII

qui supportent encore aujourd’hui la lecture. Le moindre reproche, cependant, qu’on puisse faire à leurs auteurs, c’est d’avoir rendu Boèce méconnaissable, Francheville par ses contre-sens, Colesse par ses lacunes. Ce dernier même a cru pouvoir mettre en prose toute la partie poétique de la CollJ’O/(lZl-O17, . Outre I que clétait esquiver la principale difficulté du travail, c’était manquer encore à la pensée de Boèce, car, dans son livre, les vers naissent il l’occasion de la prose, mais ne la continuent pas toujours ; ce sont des haltes ménagées avec art, qui reposent, sans la dérouter, la pensée du lecteur ; de plus, chaque livre, dans la traduction de Colesse, ne formant qu’un seul chapitre, les dissertations métaphysiques se mêlent mal à propos aux inspirations poétiques, si bien que le lecteur, dépaysé à chaque pas, se dépite et refuse de suivre jusqu’au bout un auteur qui, sans l’avertir, lui présente à la Fois les tableaux les plus dispa rates.

Avons-nous mieux réussi que nos devanciers ? Au lecteur seul il appartient d’en juger.

écrit avait un (9 grec : — cela signifie du ciel la droite loi.-Entre elles deux dépeints sont les échelons ; — d’or ne sont point, mais moins valant ne sont : — par là montent cent mille oisillOIlS ; -· (Ill€l(Ill€S—UHS Sie !] l’€ÈOl.]l’l’]€Tlt à l)£\S CH arrière Z L l’l’lHl.S ceux qui peuvent monter au ® au cœur, — en la même heure ils sont d’autre couleur ; — avec la demoiselle puis ont moult grand amour. C’rad. de Ravxonimn.)