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NOTES DU LIVRE IV. 379

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(PLAro1v, Phédan, trad. de V. Coxrsnv.)

Nora 14. PAGE 239.

ce n’est pas avec colère, mais bien avec un sentiment de tendre commisération, que leurs accusateurs devraient les conduire au juge, comme on mène les malades au médecin....

Platon dit dans le Timëe :

Némzv uèv 6% ; tjwxîgg zivowcv Evyxwpiqtéov, 560 ô’ àvoiu ; yévv), rb uèv pnview, cà ’ôà âcuaüiow. Tlâw oüv fitu. itcîszwv tv. ; 1’EÉGOQ ôttétepov «ù·uî>v taxer., vôcov wpocpnrsov.

Il faut admettre que la maladie de l’àme est la privation d’intelligence ; or, on est privé d’intelligence de deux facons : par la folie, ou par l’ignorance. Il faut donc appeler maladie tûutc affection de l’une ou de l’autre espèce qu’un homme éprouve. >> (Trad. de V. Cousin.)

Dans le Sophistc, l’ignorance est la laideur de.l’«ime, et la méchanceté la maladie de l’àme. Or, pour cette maladie, comme pour toutes les autres, il faut recourir au médecin ; seulement, dans ce cas, le médecin se nomme le juge.