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Ce n’est pas sans quelque hésitation que nous nous sommes décidé pour ce sens. A première vue, les mots pure algue simpliciter semblent se rapporter au verbe negog mais le sens général de la proposition exige, nous le croyons, qu’on les rattache au verbe asse qui précède ; c’est ainsi qulun peu plus loin asse et absolute ne peuvent se séparer, et confirment le sens que nous avons dû adopter dans la phrase précédente. Voici, en d’autres termes, la pensée un peu subtile qu’a voulu exprimer Boèce : « Dc même qu’un cadavre n’est pas un homme, mais un homme mort, de même, ceux dont nous parlons ne sont pas des hommes, mais (les hommes méchants. Ils n°cXistent clone pas purement et simplement, puisque chez eux l’accident est inséparable de l’essence. 11

Note 8. PAGE 219.

et l’on voit combien Platon avait raison de le dire Z Le sage seul peut faire ce qu’il veut.... »

EQKPATHX. Oüxouv tîip.o)\oy·â·7otuev, 62 ëvemi tou T|ÈolOî)[J.E’J, pal ; ëxeîvot [300Ãeaüott, à}\)\’ êxeïvo, 06 ëvemt retütct notobusv ; — ITQAOE. Maîltncrm.-XO. Oùx àtpœ o·<polt-caw B0~J).ép.E6cc 0·Jô’ êxââllitv âx. rôiv 116Ãemv oùôè)tp-i]p.cx1 :œ àçwttpaïoüar. ànhïx ; oüuoç, à)\)\’ èàtv uèv ôsçéltuai Totürot, lîoulôueûœ npdrrenv wlrèt, lîlœâepà ô’ ôvra où Boûôusüœ. Tôt vàp âtvotûàt fîovléueôz, the ovh ; où, tà Bè y : ip :’àyoc6ét uîqre mtxèt of : Bouloueüot, oôôè tôt motel.... O·Jx0üv eiusp ·rotüB’ ôuoloyoouev, el’ct ; ôtrrowreivzt ·ttv’Q êxôoîllten êx rcékewg ·’F ; àqzoctçeîtotr. Xgignovra, Elsε ·r6p¤.v~/o ; dw e’i’: e çïuhtwp, ôtôuevog è£p, sv.vov eîvntt otûrtîi, ’EUYXO2’}EL ’ô’ ôv xdmtov, mîroç <’î~/mou notsï ài Boxe ? orlttîx ’ voip ; — IIQA. Nat. — EQ. É\p’oüv mtl St lîoûlstotn, elstap ruvzâtvet rotïrrot mmà ëvtot ; TE oûv, àrroxpivex ;-IIQA. ï\).7t’oil ttot Eoxeï vzoaeîv et § o6Ãs7czt.... — EQ. îÃl.’Tl0’î] dp’ êyzb ëlevov Ãévwv, fut ëcrw àèvflpwnrov rcotoùvtct âv vtàîxst à ôoxeî otùvcfz pr} ; uéyot ôûvotcûotn, ysqôà mzotsîv él. Qoülsmau.

SOCRATE. Ne sommes-nous pas convenus que l’on ne veut point la chose qu’on fait en vue d’unc autre, mais celle en vue de laquelle on la fait ? — Potins. Sans contredit. — So. Ainsi on ne veut pas simplement tuer quelqu’un, le bannir, lui enlever ses biens ; mais si cela est avantageux, on veut le Faire. Car, comme tu l’avoues, on veut les choses qui sont bonnes ; et celles qui ne sont ni bonnes ni mauvaises ou tout à fait mauvaises, on ne les veut pas.... Puisque nous sommes (l’accord là-dessus, quand un tyran ou un orateur fait mourir quelqu°u11, le condamne au bannissement, ou à la perte de ses biens, croyant que c’est le parti le plus avantageux pour lui-même, quoique ce soit en effet le plus mauvais, il fait alors ce qui lui plaît, n’est-ee pas ? - Pois. Oui. — So. Faitil pour cela ce qu’il veut, slil est vrai que ce qu’il fait est mauvais ? Que ne réponds-tu ? — » Por, . Il ne me paraît pas qu’il fasse ce qu’il veut.... — So. Par conséquent, j’avais raison de dire qu’il est impossible qu’un homme fasse dans u11e ville ce qui lui plaît, sans avoir néanmoins un grand pouvoir ni faire ce qu’il veut.

(Prtvroiv, Gorgios, trad. de V. CoUsnv.)