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35h NOTES DU LIVRE II.

Mais Boèce avait ses autorités plus près de lui. Toutes les idées qu’il énonce sommairement dans cette pièce de vers, il les a puisées dans le Banquet de Platon, et aussi dans le Timéc, où se trouve le passage suivant :

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C’est de ces quatre éléments réunis de manière à former une proportion qu’est née l’harmonie du monde, l’amitié qui l’unit si intimement, que rien ne peut le dissoudre, si ce n’est celui qui a formé ses liens. »

(Trad. de V. Cousin.)

Puisque l’occasion s’en présente naturellement, qu’on nous permette de transcrire ici quelques vers r.l’un charmant poëte contemporain qui s’est rencontré avec notre auteur dans l’exposition de cette théorie sentimentale de l’attrait.ion universelle :

J’aimel voila le mot que la nature entière (jrie au vent qui l’emporte, a l’oiseau qui le suit ! Sombre et dernier soupir que poussera la terre Quand elle tombera dans Yéternelle nuit ! Oh l vous le murmurez dans vos spheres sacrées, Étoiles du matin, ce mot triste et charmant ! La plus faible de vous, quand Dieu vous a créées, A voulu traverser les plaines éthérées Pour chercher le soleil, son immortel amant. Elle s’est élancée au sein des nuits profondes : Mais un autre Yaimait elle-même, et les mondes Sc sont mis en voyage autour du firmament. (Ammma un Mussrr, Rolls,)