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NOTES DU LIVRE I.

Note 21. Page 23.
… qui devait ruiner la Campanie.

Boèce ne dit pas pour quelle raison la Campanie, plus que toute autre province, aurait souffert de cette mesure, qui, ordinairement, était générale. Mais Cassiodore nous apprend (Var. xii, 22) qu’à cette époque la Campanie était fréquemment désolée par des tremblements de terre et par les éruptions du Vésuve. Il est vraisemblable que cette province avait été récemment éprouvée par ces deux fléaux, et que l’édit de coemption devait mettre le comble à ses malheurs.


Note 22. Page 23.

Paulin appartenait à l’illustre famille des Décius, et avait été consul en 498.


Note 23. Page 23.

Albinus : autre membre de la même famille, consul en 493.


Note 24. Page 23.

Cyprien : ce personnage remplissait alors la charge de Reférendaire. Il tint plus tard Comte des Largesses sacrées, puis Maître des Offices.


Note 25. Page 23.

On lit dans la correspondance de Cassiodore (liv. IV, 22), que Théodoric reprochait à Basile d’être depuis longtemps adonné aux arts magiques. Est-ce pour cette raison que ce personnage fut chassé du palais, où il occupait sans doute un emploi important ? Cassiodore ne le dit pas.


Note 26. Page 23.

Opilion était frère de Cyprien dont il est question plus haut (note 24). Ses fâcheuses aventures sous Théodoric ne lui nuisirent pas auprès d’Athalaric, car il fut élevé par ce dernier prince à la dignité de Comte des Largesses sacrées. Il fut également en crédit sous Théodat, oncle et successeur d’Athalaric ; car, au rapport de Procope (Hist. des guerres goth., livre I), il était du nombre des sénateurs que Théodat envoya à l’empereur Justinien pour se justifier des rigueurs qu’on l’accusait d’exercer contre Amalasonthe, mère d’Athalaric.


Note 27. Page 23.

Gaudentius est complètement inconnu.