Page:Boethius - Consolation 1865.djvu/417

Cette page a été validée par deux contributeurs.

NOTES DU LIVRE I.


Note 1. Page 3.
Le bonheur qui jadis inspirait mes accents,
A fait place aux sombres alarmes…

Ce début semble indiquer que, dans sa jeunesse, Boèce avait cultivé la poésie. Il est probable que ces premiers essais n’ont jamais été publiés.


Note 2. Page 3.
Hélas ! avant le temps, le malheur m’a fait vieux.

Jam mihi deterior canis aspergitur ætas,
Jamque meos vultus ruga senilis arat…
Me quoque debilitat series immensa laborum
Ante meum tempus cogor et esse senex.

« Déjà le temps impitoyable a blanchi mes cheveux ; déjà les rides de la vieillesse sillonnent mon visage… je succombe à cette longue succession de malheurs, et sans le vouloir j’ai vieilli avant l’âge. »

(Ovide, Pontiques, Él. v.)



Note 3. Page 7.

Sur le bord inférieur de sa robe était brodé un Π ; sur le bord supérieur, un Θ.

Dans la préface de son commentaire sur l’Introduction aux Catégories d’Aristote, par Porphyre, Boèce donne lui-même l’explication de cette énigme :