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LA CONSOLATION PHILOSOPHIQUE, LIV. IV. 207 Il Pour monter jusqu’au ciel j’ai des ailes de flamme’ Comme les purs esprits ; Ose les essayer, prends llessor, et tou âme Pour les fausses grandeurs de cette terre infiime N’aura que des mépris. Elle dépassera, dans son hardi voyage, La coupole de l’air, Les vastes régions oii flotte le nuage, lit l’immense foyer qui brûle au voisinage Du tournoyant éther. Elle atteindra, planant d’espaces en espaces, Les astres radieux ; Aux traces de Phébus elle joindra ses traces, Ou suivra le Vieillard 3 qui promène ses glaces Aux limites des cieux. Elle escortera Mars, fidèle satellite, Dans ses détours, et puis, Dlun vol rapide et sur contournera llorbite De la planète d’or qui dans l’azuu· gravite, Reine et flambeau des nuits. Lasse de contempler ce multiple miracle, Des cieux supérieurs Et du mobile éther brisant le frêle obstacle, ’ Ses regards reposés jouiront du spectacle Des divines splendeurs.