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INTRODUCTION. xxv

Fête de Saint-Séverin, et, selon divers commentateurs aUCi6DS et mO(161’l]eS, Ce Saint Séverin, prenant la \

place de l’apôtre des Alpes Noriques, dont l’abbé l : lu— · gippe a écrit l’histoire, ne serait autre que Boèce. Le pape Sylvestre II pourtant ne s’y est pas trompé, et si, dans la belle épitaplie qu’il a composée pour le tombeau de Boèce rééditié en 996 par l’empereur · Othon III, il vante en termes pompeux les talents, les vertus civit nes le patriotisme tout romain de l’ilJ lustre mort, il se garde bien de faire allusion à ses sentiments chrétiens Cette réticence, calculée évidemment, fait bien voir que le savant Gerbert 11’était rien moins qu’édifie sur la sainteté de notre philo-SOIJIIB. Le Cl’Oyï: ilt-ll pailël] ? Nous HB SHVODS, IIlî: ilS pOUI’ iii nous, le paganisme de Boèce n’est pas douteux. 1. Roma potens dum jura sun déclarat in orbe, Tu pater et patriae lumen, Qeverine Boethi, Consulis officio rerum disponis liubenas, Infundis lumen stndiis, et cederc nescis Graccorum ingeniis. Sed mens divina coercet Imperium mundi : gladio bacchante Gothorum ]l4il)€I’lÀIS l’Ollli1l]2\ pëîlt ; l.l.l, COXlSUl (ÈÈ €XSl’ll, insignes titulos prœclara morte relinqnis Nunc decus Tmperii, summas qui praegravat arles, Tertius Otlio sua dignum te judicat aula, ]Eternumque tui statuit monumental laboris, Et l)€Il€ pI’OlTICl’ltlil’D IDCl’TliS CXOI’I’lî\È l]OllCSil5. (Ap, P Bertiuin, Pur/, m/ (funs. 1)/11/,)