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xxiv INTRODUCTION.

qu’une seule explication, à savoir que Cassiodore, l’ami de Boèce, n’avait jamais entendu parler de ces ouvrages. En effet, il faut descendre jusqu’au siècle de Charlemagne pour en trouver une première mention ’. Alcuin les cite dans son traité de la ]n-oce.s·.s-z’wz (lu SltilLÉ·l$lJ])I’l-Z, ’après Alcuin, Rahan-Wlaur, Hincmar, Saint-liemy les étudient et les commentent ; mais it cette époque, nous l’avons dit, la critique historique n’était pas née ; les plus grossières erreurs étaient admises et propagées de bonne foi, et celle que nous refutons ici est peut-être plus facile il comprendre que beaucoup d’autres ; Obbarius, du moins, i’explique par une conjecture assez vraisemblable. Selon cet habile critique, les traités en question seraient l’ouvrage d’un des trois ou quatre Severinus dont s’honore à bon droit l’Église catholique, et ce nom, que portait aussi Boèce, attrait occasionné la confusion qui s’est établie par la suite. Cette homonymie parait avoir eu un résultat plus singulier encore, car il est probable que C,65111 cette circonstance fortuite que Boèce doit l’honneur d’être compté, encore aujourd’hui, au nombre des saints de l’Église catholique. A Pavie, à Milan, à Brescia, dans d’autres villes du nord de l’Italie, on célèbre chaque année, le 23 octobre, la pour plus amples détails sur la Bibliothèque de Vivaria, la Vin de Cn.v.viozl., par F. D. de Sainte-Marthe. 1, On a inséré dans les œuvres de Bèile le Vénérable un commentaire sur le traité : Utrzunpnzcrel fi/fus, etc., attribue Zi Boùcc ; mais il est prouvé depuis longtemps que ce commentaire lui-m«’·me est suppose. (Cf. FillJl’lClll5, Bibi, nnvl. et inf, Itllflll-l, îÉ