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XXII INTRODUCTION.

N’est-il pas plus vraisemblable qu’ici encore la légende a pris la place de l’histoire ? Selon la tradition, Boèce était mort en confessant le Christ ; son beaupère Symmaque, immolé avec lui, avait dû nécessairement périr pour la même cause. C’était, comme on le voit, un raisonnement semblable à celui que nous attaquons : du christianisme de BOÈCB on Concluâit le christianisme de Syminaque ; plus tard, c’est du christianisme de Symrnaque qu’on a conclu celui de Boèce. On pourrait tourner indéfiniment dans ce cercle vicieux. Il est cependant un fait qui, prouvé, couperait court à toute discussion : selon l’opinion commune, Boêce aurait composé quatre petits traités théologiques, lesquels sont parvenus jusqu’à nous’ ; mais geurs, à leur arrivée en Italie, apprirent qu’en effet Théodorir avait rendu l’âme à l’heure exacte qui leur avait été marquée par le solitaire.

Quos vir Domini quum vidisset, eis inter alia colloques dixit : ¤ Scitis uia rex Theodoricus mortuus est ? » Cui illi iroti’l... nus responderunt : « Absit ; nos cum viventem dinnsimus, et nihil tale ad nos de eo nunc usque perlatum est. » Quihus Dei lamulus addinfit, dicens : « Etiam mortuns est ; nam hesterno die, hora nona, inter Johannem et Symmaclnun patririuin disvinrtus atque discalceatus, et vinrtis manibus deductus, in hanc vicinani Vulcani ollam jactatus est. ¤· Quod illi autlientes, sollicite conscripserunt diem, atque in Italiam reversi, eo die Tlieodoricum regem invenerunt fuisse mortuum, quo de ejus exitu atque supplicia famulo fuerat ostensum. (Dioi I}n-gnz-ii Din/ng., lili. IV, c. xxx.)

1. ”l° Dr : i[7I’l’llit(lI(} ;

2° Dc nntum vr psmona (hristz, rentra L’uzy¢·/un ; 3’ Brevix rlzristianaï frlwi mmple.z-ir1 ; U Utrum Pnzrr et F/lim nr Spiri/u.v-Arznrtizx de diem/ !nl«· « ub.stanzialz’n-r prœ«Ii«·mmr.

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