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LA CONSOLATION PHILOSOPHIQUE, LIV. I.

De sable et de fange
Éteignent leurs feux.
Qu’avec violence
Un torrent s’élance
Du sommet des monts,
Le rocher qu’il roule
S’arrête et refoule
Les flots vagabonds.
Pour que ton œil voie
De la Vérité
La sainte beauté,
Pour suivre sa voie
Avec fermeté,
Renonce à la joie,
Bannis de ton cœur
L’espoir et la peur ;
Brave la douleur !
Mortels, quand votre âme
Aime, espère ou craint,
Sa divine flamme
Vacille et s’éteint. »