que. Si vous connaissez les délicieuses maisons de plaisance dont ses environs sont ornés, principalement, du côté d’Utique, vous avez sans doute remarqué celle qui domine toutes les autres par son élévation, en les surpassant par une magnificence au moins égale à celle des plus beaux palais de Constantinople.
Je n’en ferai point la description, parce qu’en général il faut éviter de décrire les choses ordinaires, surtout au commencement d’un livre.
Ce serait à n’en plus finir : des colonnades de marbre, de brèche et de granit r ose, de vastes bassins d’albâtre, des eaux jaillissantes, et des fontaines dans le goût africain ; et puis des berceaux de lauriers et de myrte, des portiques de verdure, comme on en voit dans toutes les ville, mais avec un caractère particulier.
Chacun sait que cette somptueuse habi-