talisme et du libre arbitre sera encore longtemps pendante dans ce monde. Ainsi, en attendant, je crois que nous ferons aussi bien de ne pas trop chicaner le bon Fabio, pas plus que les auteurs anglais qui ont publié de nombreux et surprenans exemples de l’infaillibilité des prédictions faites par voie de second sight[1].
M. de Foscanotte s’était donc soigneusement appliqué, dans les diverses contrées qu’il avait parcourues, à interroger magnétiquement une foule de jeunes filles d’organisations très-diverses : de pâles Italiennes aux belles épaules, au sévère profil, attaquées d’anévrismes ; des Espagnoles au teint rembruni, aux yeux noirs, brillans, et en forme d’amande, atteintes de la maladie du foie ; de fraîches et grasses Allemandes, aux cheveux châtains, aux yeux gris-de-perle,
- ↑ La seconde vue des montagnards de l’Ecosse et de l’Irlande.