tion civilisatrice universelle. Il s’était abstenu, par discrétion, et pour ne pas paraître exercer d’influence sur les suffrages, de se rendre à ce comité, dont il était un des membres les plus considérables. Il a même attendu son élection de généralissime, quelque assurée qu’elle semblât, pour se rendre au comité militaire d’Athènes. Il est resté à Carthage pour disposer secrètement avec Politée les moyens financiers de l’expédition, et pour ouvrir par ambassadeurs et par courriers des relations actives avec les principaux capitalistes des trois parties du monde, les plus intéressées dans la réussite de son vaste projet.
Il a assisté avec une curieuse émotion à plusieurs des consultations de Politée près de ses Pythonisses, pour avoir quelques lumières sur le sort de sa chère Mirzala. Il a appris avec une satisfaction qui a singulièrement ravivé et fortifié son amour, que