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les ennemis de la foi chrétienne, de la dignité humaine, de la liberté et de la pudeur des femmes ! Non, messieurs, ce n’est pas là que j’irai, moi, chercher de la poésie et de nobles émotions. Mille fois plutôt la civilisation tout entière avec ses intérêts, ses calculs, sa mécanique monotonie et sa triste uniformité, que de susciter contre elle de pareils ennemis ! Pour moi, messieurs, la vraie civilisation, c’est le complet développement de la plus sublime, de la plus philantropique, de la plus universelle, de la plus morale des vérités, du christianisme. Aidons à ce développement ; combattons sans relâche l’égoïsme et l’amour effréné de jouissances matérielles qui lui font obstacle, et alors nous pourrons faire triompher la civilisation toute religieuse et toute poétique que la providence, je le crois fermement, réserve à ce monde de douleurs et d’épreuve pour que l’humanité passe plus doucement à un monde meilleur. »