qu’on nommait, je crois, du juste-milieu, qui fondèrent en France le régime parlementaire, et sur le compte desquelles le parti dit légitimiste s’égayait fort à son aise. Ces roturiers ayeux de nos fiers aristocrates anti-progressifs, eussent été bien étonnés, eux qu’on traitait impitoyablement de boutiquiers, et qu’on stigmatisait du nom d’épiciers, s’ils eussent pu prévoir qu’ils seraient la souche d’une si superbe postérité. Je ne doute point que cela n’eût un peu chatouillé leur amour-propre.
Laissant à part la vanité qui a été d’abord un des agens constitutifs de la grande association, d’autres élémens se sont unis pour la fortifier : des croyances religieuses qui, à tort, se sont crues menacées par le progrès, des intérêts industriels qui périclitent par l’abandon de certains usages, des convictions philosophiques, politiques, littéraires et artistiques. On voit qu’il y a dans