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Il n’est point de mon sujet de parler plus long-temps de cette session du congrès universel, quelque intérêt que ses discussions remarquables pussent offrir à un petit nombre de mes lecteurs.

Il importe seulement, pour l’intelligence de cette véridique histoire, de dire que l’assemblée a voté un secours annuel de sept cent cinquante millions à l’association civilisatrice jusqu’à l’extinction de la guerre qu’elle soutient en Asie contre les polygames, despotes et consorts. Dans ce secours n’est pas comprise une allocation spéciale de cent cinquante millions pour l’utile institution des cigognes, grands bâtimens aériens armés en guerre pour croiser contre les oiseaux de proie, et occuper sur diverses chaînes de montagnes des postes de surveillance voisins des repaires de ces pirates. Quant aux procédés réellement anti-humanitaires de l’association poétique ou anti-prosaïque,