lez pas ainsi, dans ce moment cela me fait trop de mal. Je ne sais si c’est ma faute ; je crois plutôt que cela vient de vous ; mais dans cet état, je suis plus faible et plus irritable sur ce point que réveillée…
Puis, après une pause, elle porte son mouchoir à son front, d’où ruissèlent de grosses gouttes.
— La tête me fait mal ; les nerfs aussi. Calmez-moi, je voudrais ne plus diriger ma vue de ce côté : cela me fatigue et m’épuise. J’espère mieux voir une autre fois.
Politée la calme en promenant sa main sur elle à distance.
Oh ! que vous me faites de bien ! comme je sens que vous m’aimez ! Il me semble que votre amitié se rend palpable et me touche comme une caresse. Je sens aussi que nous avons toutes deux le même chagrin, la même pensée ; cela me console. Je voudrais savoir