lacer et vous mordre sans savoir pourquoi, avec la méchanceté d’un dindon et la stupidité d’un chou. Mais il faut laisser ces choses à décrire aux naturalistes. La botanique, la conchyologie, l’ornithologie, la minéralogie, et même l’entomologie auraient énormément d’autres choses à dire sur les environs de cette pittoresque et romantique demeure. Une grande diversité de lianes en fleur, de plantes aromatiques et d’arbustes épineux dont j’ignore absolument les noms, pendant des rochers ou s’échappant de leurs fissures verdâtres ; les plus jolis coquillages et les plus rares cailloux dont on puisse enrichir la boutique d’un marchand de curiosités ; enfin une foule d’oiseaux, d’insectes de toute forme, de toute couleur, voltigeant, bourdonnant, piquant : ces derniers plus propres à intéresser les savans qu’agréables aux habitans de ce séjour.
De quoi m’avisé-je d’entreprendre une