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notes

V. 1036. Cf. Jeu de la Feuillée, 944 : Si sent un peu la rebouture.

V. 1045. « Il (ce vin) est meilleur que celui qui était au dessus » (dans le tonneau) ; cf. v. 269.

V. 1060. « Voulez-vous que j’aille rechercher mes dés » (pour vous les prêter) ?

V. 1065. Cette expression obscure a peut-être quelque rapport avec la locution ne hart ne part, qui signifie « rien du tout » ; sur cette locution, voy. Tilander, Remarques sur le R. de Renart, p. 67, 68.

V. 1078 et suiv. De nombreux détails de cette nouvelle partie de dés restent obscurs. Ce qu’on y voit de plus clair, c’est que les trois larrons puisent à l’envi dans le sac pour couvrir les enjeux ou se payer de leurs gains, que le tavernier, voyant péricliter son gage, essaie de mettre le holà (1170) et qu’à la suite d’une rixe les malandrins sont obligés de remettre tout à la masse.

V. 1085. « Je parierais largement un marc d’or » (que l’échiquier est d’aplomb).

V. 1087. « Il (le dé) viendra tout droit de mon côté. »

V. 1101. Aniaus de voirre, enjeux sans valeur, selon Guesnon (p. 78), qui renvoie à un passage de la Vie de sainte Élisabeth de Rutebeuf (Jubinal, 2e éd., II, 322), où il est question en effet d’un jeu « que l’on dit des aniaus », mais sans autre précision.

V. 1107. Ces « deniers rouges » sont sans doute les besants d’or, que Caignet fait mine de prendre.

V. 1142 et suiv. La réplique de Rasoir montre que ces vers sont prononcés par Pincedé ; voir Semrau, p. 50.

V. 1147. Sur cette levée promise, voir 803.

V. 1155. Le sens paraît être : « Je t’ai promis cette levée quand l’enjeu de la partie n’était que des parisis », c’est à dire la valeur de la consommation. Mais que signifie au juste la locution : au vin croistre ?

V. 1429. La correction de fers en cers (certus) ne me paraît pas s’imposer ; Schulze propose : enn’ est il si f. (= puissant).

V. 1484. « Ne m’y comptez pas » (au nombre des convertis) (Guesnon).