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affaires, jeta les yeux sur lui, persuadée qu’elle n’aurait pas de peine à le plumer. C’était une fine commère, connue sous le nom de madame Blanche-Fleur. Elle ne tarda pas à s’en faire remarquer, et joua si bien son rôle, que le Florentin la prit pour une dame de conséquence. Comme il avait assez bonne opinion de lui-même, il ne douta point que son air ne l’eût charmée, et résolut de mener cette intrigue à son dénoûment. Il chercha donc tous les moyens de se lier avec elle, et passant et repassant sans cesse devant sa porte, il eut le plaisir de s’apercevoir qu’il ne déplaisait pas. Après avoir eu l’art de le bien enflammer et lui avoir fait entendre qu’elle éprouvait pour lui une égale tendresse, la belle lui dépêcha secrètement une de ses femmes, fort habile dans l’art de négocier une affaire de galanterie. L’ambassadrice prit le ton qu’il fallait pour réussir dans sa mission, et lui dit, presque la larme à l’œil, que sa bonne mine avait tellement fait impression sur sa maîtresse, qu’elle n’avait pas un instant de repos, et qu’elle consentirait volontiers à le voir en cachette, s’il