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MARIE-ANNA LA CANADIENNE

qu’articuler un son qui ressemblait à un sanglot. Elle tendit une main à chacun.

Ils s’éloignèrent tous deux vers la place de l’Église, évitant de parler, car ils sentaient que Marie-Anna les observait.

Elle les suivit des yeux aussi longtemps qu’elle put les distinguer et quand ils ne furent plus que deux silhouettes perdues dans les ténèbres du village, elle fit deux fois le signe de la croix et rentra chez elle, folle d’angoisse.