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heures de son histoire, s’il s’agissait de préserver la sécurité de la Patrie, et à plus forte raison de défendre son sol. Elle se trouverait unanime pour maintenir contre toute pression ou toute interdiction la pleine indépendance de sa conduite, la pleine liberté de ses décisions et de ses choix. Elle ne veut contraindre personne. Elle ne se laisserait contraindre directement ou indirectement par personne. Elle veut que sa force reste toujours sage, mais que sa volonté pacifique reste toujours fière. Voilà dans quel sentiment elle compte aborder les grandes discussions internationales qui s’ouvrent. Voilà quelle contribution nouvelle après tant d’autres — anciennes ou toutes récentes — elle entend apporter à l’œuvre nécessaire de la paix que les peuples attendent dans l’angoisse et dans l’espoir.