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royalistes qui trouvent commode de prêter leurs idées à M. Barrès pour les lui emprunter ensuite, je continuerai à parler de son « splendide isolement ». Je ne m’en plains pas d’ailleurs : l’isolement nourrit la mélancolie poétique de ce grand écrivain, un des plus fiers et des plus puissants qu’ait produits notre littérature, et qui, par une dernière contradiction, compte encore aujourd’hui parmi les ennemis de son apparente doctrine les plus sûrs admirateurs de son talent.