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un brelan d’excommuniés

enfin, c’était presque une chimère qu’un tel dessein. Glorifier le Saint-Sacrement et la Prière dans des vers si beaux que l’incroyante jeunesse de la poésie contemporaine fût forcée de les admirer avec passion et d’en devenir l’écolière ! C’était un peu plus fort que d’implanter le panthéisme du vieil Hugo ou le nirwâna de Leconte de Lisle.

Faut-il — vraiment — qu’une société catholique soit agonisante, perdue sans ressource, enterrable à courte échéance, pour qu’il ne se soit pas levé du milieu d’elle un seul être généreux et intelligent, qui prît sur lui d’annoncer à l’idiote cohue l’aubaine infinie de cet inespérable renfort !